L’écriture professionnelle : pour être et devenir, penser et partager

J’ai toujours accompagné mon travail d’écrits : journal, correspondances, articles, tribunes, billets de blogs, mémoires de recherche. Tous les supports ont en commun d’allier plaisir et utilité d’écrire. L’écriture est en maturation pendant l’activité professionnelle ; puis elle prend le pas sur toute autre activité. Elle est toujours reliée à la pensée, selon les seuils décrits par Jean-François Billeter : « C’est dans le corps que la pensée commence et se développe. Un seuil est franchi quand elle devient consciente. Un autre quand nous l’exprimons par le langage, un autre encore lorsque nous la communiquons à autrui1. » En cela, écriture personnelle et écriture professionnelle se rejoignent, et m’aident à être, devenir, penser, partager.

Écrire, c’est être et devenir (1/4)

 

Écrire, pour retenir ce qui échapperait.

Écrire, pour savoir ce que l’on ignorait savoir.

 

 

Écrire, c’est penser. Penser, c’est écrire. (2/4)

 

Pour moi, lire et écrire se nourrissent et nourrissent la réflexion, peut-être avec l’espoir que cela travaillera en souterrain et qu’il en restera quelque chose qui ressurgira et aidera en cas de besoin, mais toujours avec le goût de tourner autour d’un problème, d’une phrase, d’une idée.

 

La pratique du journal professionnel (3/4)

 

Parce le métier d’inspectrice est noué de complexités qui se croisent et se superposent dans le temps, j’ai souvent besoin de remettre les mots en face des choses. Je perds alors le sentiment de désordre, d’égarement.

 

Adresser, ou les plumes de pensée (4/4)

 

A la fin ou en cours d’écriture, adresser prend plusieurs visages, prend plusieurs usages.